Activiste féministe lesbienne radicale depuis les années 1970, Dorothy Allison a connu le succès avec …
Peau : A propos de sexe, de classe et de littérature
5 étoiles
Un monument des essais lesbien & féministes. Sex Wars, rapports de classe, perception de la littérature, BDSM et relations butch/fem, réflexions sur le mouvement politique queer, tant de sujets abordés avec justesse. Elle l’a vêcu dans sa chair, et ça fait toute la différence.
C’est vraiment un livre très important pour moi, je ne peux que le conseiller !
Pour pouvoir vivre, la narratrice de Permafrost n’a eu d’autre choix que de se protéger …
Quand la langue décape toute carapace, fût-elle Permafrostée
4 étoiles
Monologues d'une lesbienne quadra dépressive : il y a mieux pour attirer le chaland. Et pourtant : la langue est ciselée au cordeau, jouissive dans ses expressions déjantées et inattendues, poétiques au cœur d'une noirceur tournée en dérision à chaque ligne. La thématique y reprend du poil de la bête, dans de courts chapitres a priori sans queue ni tête, désopilants des propos sans filtres que tient l'auteure sur le mal-être de la narratrice, engoncée dans la carapace qu'elle s'est forgée pour tenir - tenir dans un univers féminin étouffant (mère, sœur), dans des relations qu'elle s'obstine à rompre (ses amantes), dans la découverte crue de la sexualité à l'adolescence, totalement et rapidement assumée. Toute carapace, même gelée, peut se fissurer : les craquelures apparaissent au milieu d'un cynisme qui s'exprime jusqu'à la dernière page, ouvrant à autre chose qu'à l'aspiration à la disparition physique.
La plume d'Eva Baltasar s'est …
Monologues d'une lesbienne quadra dépressive : il y a mieux pour attirer le chaland. Et pourtant : la langue est ciselée au cordeau, jouissive dans ses expressions déjantées et inattendues, poétiques au cœur d'une noirceur tournée en dérision à chaque ligne. La thématique y reprend du poil de la bête, dans de courts chapitres a priori sans queue ni tête, désopilants des propos sans filtres que tient l'auteure sur le mal-être de la narratrice, engoncée dans la carapace qu'elle s'est forgée pour tenir - tenir dans un univers féminin étouffant (mère, sœur), dans des relations qu'elle s'obstine à rompre (ses amantes), dans la découverte crue de la sexualité à l'adolescence, totalement et rapidement assumée. Toute carapace, même gelée, peut se fissurer : les craquelures apparaissent au milieu d'un cynisme qui s'exprime jusqu'à la dernière page, ouvrant à autre chose qu'à l'aspiration à la disparition physique.
La plume d'Eva Baltasar s'est taillée dans des recueils de poésie : le texte l'illustre à chaque mot. Magnifique traduction d'Annie Bats, qui donne à entendre une langue sonore, colorée, exprimant quelque chose de cette expérience du décalage entre paraître attendu dans nos relations, et aspirations profondes.
L'ouvrage est relativement court, composé de brefs chapitres qui s'enchaînent sans lien direct apparent parfois ; il est aussi particulièrement intense ; comme si sa brièveté venait pour faciliter la respiration après cette plongée sous une terre gelée.
A pretty well told biography. This tells the life story from birth, childhood, before stardom, and the breadth of the career, and to the death, of Roc Hudson. I feel like it tries to be fair to the sources used. It doesnt seem to play favorites much.
It also talks about the many sig-Os Roc had. Both serious and hot and heavy. Rock liked to party, but he was also looking constatly for something steady.